Le clan Ookami (diplomatie) [Rp ouvert]

Le cavalier mit sa monture à l'arret, et fit signe à ses hommes de faire de même.

- Voila un campement. Il fera l'affaire. Quel est la zone déjà?-

Un des soldat s'avança un peu. Grand et rasé, il portait une grande moustache. Il regarda celui qui semblait diriger.

- Le Westermark commandant.-

La troupe se mit en marche. Elle sortait visiblement d'une bataille, et avait subit de lourde pertes. Les soldats était mort de fatigue, couvert de boue, et semblait ne pas avoir prit de repos depuis des jours. Ils restait quand même droits sur leurs selle, et avec ses 150 soldats, la compagnie était imposante.

Apres un peu de marche, elle arriva au porte d'un village. Le commandant s'avança vers un des gardes, visiblement inquiet d'avoir tant de soldat en face de lui.



-Je suis Khalles, commandant des lames. Appelle tes chefs, et dit lui que ma compagnie demande votre hospitalité.

Malgres la fatigue, une fierté sans limite et une immense assurance se lisait dans les yeux du commandant.

-Allez, va, Khalles d'hyrkanie attendra la réponse.-


HRP

Bonjours à vous.

Je me suis permis de creer un texte, afin de creer des liens entre nos guildes, et peut etre avoir le plaisir de jouer ensemble. (et voir comment ca peut evoluer:))

Au plaisir de vous lire

Khalles

- Capitaine ! Capitaine !

Killian, occupé à saler une peau fraichement dépecée redressa la tête. C'était un fier cimmerien, la peau bronzée par les années passées dans ses hautes montagnes natales. Ses cheveux étaient châtains et la barbe qui obscurcissait son visage se terminait en deux tresses au bout de son menton. Torse nu, on pouvait remarquer une musculature développée et sèche, forgée en V par l'usage de l'arc et la pratique de l'escalade.

- Et bien, parle !

- Des hommes à l'entrée du village, un certain Khalles d'Hyrkanie, il demande l'hospitalité.

- Par Crom, l'Hyrkanie !

Le trappeur se leva et se dirigea à grandes enjambées vers l'entrée du village, guidé par la sentinelle. Enfin il fit face à la troupe laminée par une bataille rude. Killian leva les yeux couleur ambre vers celui qui semblait être le chef.

-Tu es Khalles ? Je suis Killian, capitaine des pionniers du Westermarck. J'offrirais le confort à tes hommes si tu me dis d'où tu viens et quel est ton blason. Vois tu j'ai passés de longues années en Hyrkanie, ce sont les nomades qui m'ont appris à monter et à perfectionner ma technique à l'arc.

L'homme releva la tête et regarda le nouvel arrivant dans les yeux, avant de se fendre d'un sourire.

- Je te salut Killian. D'ou nous venons...La, nous arrivons du sud. Je commande une compagnie de mercenaire. L'ami qui a payé nos service a décidé de nous lacher entre les griffes de ses adversaires. Mes pertes sont importante, et mes hommes exténués. Pour notre blason, c'est le notre, celui des lames.

Tout en parlant, il désigna ses hommes d'un signe de la tête.



-Nous payerons tout ce que vous nous offrirez, et si jamais un de mes hommes fait un pas de travers , tout en parlant, il se retourna sur sa monture, regardant un des cavaliers qui quittaient le rang, Je le ferai crucifier sur place- dit-il en haussant le ton.

Alors que le soldat regagnait sa place, le commandant regarda a nouveau le capitaine des pionniers.

- Si les Hyrkaniens vont ont formé à l'arc, vous devait être redoutable. Ceci dit, je comprendrai si vous preferez que nous passions notre chemin.

- Rhaa, ne me parle pas comme à un baron, je ne suis qu'un trappeur par Crom ! Guidez donc vos chevaux à l'écurie là bas. Dit il en indiquant un préau abritant plusieurs chevaux lacés à une poutre. Pour tes hommes les plus endommagés nous les mènerons voir mon père, c'est un grand chaman et sa connaissance est vaste. Je ne crains pas que tu veuilles piller notre village car chacun, ici, est un combattants hors pairs capable de survivre dans cette forêt où chaque ombre cache un danger. Je t'invite à la tablée, sur la place centrale, un cerf va bientôt être mit sur le feu, on en ajoutera un autre et garde ton or, ici, il n'a aucune valeur.

Alors que le cimmérien accompagnait ses hôte vers le centre du village, il questionna Khalles:

-Mais dis moi plutôt quel genre de tribu picte ou autres sauvage a bien pu mettre en déroute un bataillon comme le tien ?

Khalles suivit Killian aprés avoir confié son cheval a un de ses lieutenant.

-Pas les pictes..Les stygiens. Nous étions au nord de leur frontières avec un..."allié". Nous comptions sur ses 2000 hommes pour tenir une position. Il a éstimé que les forces n'était pas en sa faveur. Avec mes 300 cavaliers, à 1 contre 15, le calcul est vite fait. Nous nous sommes fait poursuivre jusque dans le poitain. On a pu se debarasser d'eux, mais la moitié de ma compagnie est morte. Je remercie les aquiloniens qui devait nous aider.

En terminant sa phrase, il cracha au sol, visiblement dégouté. Se retournant, il montra un chariot.

-Nos blessés les plus grave sont la...Mais je doute que le quart survive...139 mort...Prés de 50% de mes hommes...

Il siffla, un soldat arrivant au pas de courses.

-Etablis une zone de sécurité, groupe de cinq, releve toute les deux heures , execution. Et dis a Borsa qu'il prenne en charge le reste. Un chaman pourra soigner nos hommes a ce que j'ai compris. Ou du moins, essayer de les soigner...Et ammene moi le , il montra son dos puis, regardant à nouveau le Cimmerien, J'ai laissé une trentaine de mes hommes en arrière, pour s'assurer que nous sommes bien tranquille. Je crois que les stygiens se sont arreté depuis longtemps. Mais nous ne sommes pas les seuls mercenaires il faut croire. Et ceux la sont aussi tenace que les mouches sur le crotin de cheval. Dés que nous serons remis, nous irons jouer avec eux.

Rapidement, le soldat revint avec un arc composite courbe. Son bois était etrangement noir, et il semblait assez frèle au premier regard, mais un oeil avertis pouvait voir sans probleme qu'il n'en était rien, bien au contraire. L'arme était d'une facture excellente.

- Si l'or n'a pas de valeur ici, laisse un archer offrir son arc à un autre archer en remerciement.

En souriant legerement, il tendit l'arme

-Poursuivis hein ? Je vais envoyer un messager à Fort Thandara à quelques centaines de mètres d'ici, le capitaine Gault peut vous apporter un soutien de 700 archers embusqués avant que le soleil frise la cime des arbres. Je peux aussi réunir les pionniers qui se feront une joie d'abattre autre chose que des sauvages. Pourtant cela me parait étrange que les Poitaniens n'aient pas répondus à l'appel, ce sont de bons cavaliers mais je suppose qu'ils doivent être embourbés dans une maudite guerre à l'Est.

Killian reçut le présent en souriant et l'examina de prés. Il tira sur la corde pour fléchir le bois étrange, l'oeil expert.

-Merci mon ami, cet arc me parait bien puissant, il m'en manquait un pour les courtes distances, je pourrais facilement fendre des os. Installe toi et restaure toi, tu es en sécurité ici. Je vais chercher mon père pour soigner tes soldats.

Avec son nouvel arc, il partit en direction de la forêt et fut rapidement hors de vue.

Daoud avait mal à la tête.

Il était allongé dans son lit. La soirée avait été une fois de plus trop arrosée. Il faut dire que l'alcool n'était pas de la meilleure qualité. Il fallait faire avec les moyens du bord. C'était une denrée rare en Westermarck. C'est la raison pour laquelle il avait monté lui même un petit atelier où il distillait lui même le breuvage. Mais la qualité était loin d'égaler celle que l'on pouvait trouver en Aquilonie où en Stygie.

Il lui fallut un moment pour réaliser que le bruit venait de dehors, amplifié par son état.
Il se leva, attrapa une couverture qu'il roula autour de lui, et se dirigea vers la porte.

Le camp était en effervescence. Des cavaliers en armes se tenaient au milieu de la place centrale. Certains avaient l'air mal en points. Ils devaient avoir essuyer des combats.

Un homme, certainement le chef du groupe, discutait avec killian.

Il entendit dans le brouhaha ambiant les derniers mots du cavalier.

- Si l'or n'a pas de valeur ici, laisse un archer offrir son arc à un autre archer en remerciement.

Tiens donc pensa Daoud, un groupe de soldats fatigués et éreintés, ils auraient besoin d'autre chose que les soins du vieux chaman. Leurs arcs seraient appréciés c'est certain. Mais leur or aussi, en tout cas par Daoud. Il était temps de se réveiller, il avait du travail devant lui. Une telle troupe, il lui faudrait quelques jours pour fournir de quoi leurs remonter le morale.

Le sourire sur le visage, Daoud regagna sa demeure.
En plus de disait-il, ça promettra de bonnes soirées à jouer aux cartes et s'enivrer.
Dommage qu'il n'y ait pas de femmes dans ce groupe....

Un vieil homme fit son apparition, suivit de Killian. Il était assez petit et courbé par l'âge, portant des vêtement de cuir trés usés révélant cependant une musculature surprenante pour ce sexagénaire. Il avait une peau assez pâle, tout comme sa barbe et ses cheveux longs néanmoins dégarnis sur le front. Mais la chose la plus étonnante chez ce chaman était la profondeurs de ses yeux, d'un bleu azur pétillant de malice et de sagesse. Il s'aidait d'une énorme branche de bois pour se déplacer dont le poids devait être celui d'un homme dans la fleur de l'âge.

Il leva la main, avant que le chef des lames puisse dire quoique ce soit.

-Khalles d'Hyrkanie, dont la malheureuse aventure l'a mené jusque dans les terres sauvages Pictes, j'ai préparés mes plantes depuis plusieurs jours en attendant l'arrivée de tes hommes blessés. Je suis Asdrälf, vieux chaman qui connait le passé, voit le présent et aperçoit le futur. Chef bienveillant, je vais m'occuper de tes soldats et ils seront sur pieds à l'aube pour que vous puissiez continuer votre route vers votre destinée.

Aprés un petit rire couinant, le chaman à la démarche boiteuse se dirigea vers le chariot remplit d'hommes gémissants. Au fur et à mesure qu'il s'éloignait on aurait pu croire qu'il grandissait et se redressait, adoptant une posture plus droite et fière, comme s'il rajeunissait lentement...

Killian s'approcha de Khalles, l'air grave.

-Que faisiez vous au juste dans les terres sombres de Stygie? Il parait que ses monuments renferment des horreurs sans nom et que chaque pavé des villes est le fauteuil des serpents les plus dangereux d'Hyborie.

Aprés sur Killian l'eût quitté, Khalles fit un signe à un de ses soldats. Une jeune femme arriva au pas de course.

-Lydia, prend dix cavaliers, et pointe au sud. je veux savoir ou se trouve les autres. Et amene les ici.

-Bien commandant dit la jeune femme avant de partir. Peu de temps suivit avant que le camp vit un groupe quitter la zone au galop.

Alors que le jeune homme posait son épée e son bouclier au sol, Killian revint avec un vieillard.

-Khalles d'Hyrkanie, dont la malheureuse aventure l'a mené jusque dans les terres sauvages Pictes, j'ai préparés mes plantes depuis plusieurs jours en attendant l'arrivée de tes hommes blessés. Je suis Asdrälf, vieux chaman qui connait le passé, voit le présent et aperçoit le futur. Chef bienveillant, je vais m'occuper de tes soldats et ils seront sur pieds à l'aube pour que vous puissiez continuer votre route vers votre destinée

Le vieux chaman laissa un Khalles au comlble de la surprise.

-Que faisiez vous au juste dans les terres sombres de Stygie? Il parait que ses monuments renferment des horreurs sans nom et que chaque pavé des villes est le fauteuil des serpents les plus dangereux d'Hyborie.

Le commandant regarda Killian , les sourcils froncés.

-Ma compagnie arrivait de l'est. Un certain Nolus a contacté un de mes lieutenant, disant qu'il avait un contrat pour nous. Il nous donnait 15.000 pièces d'or si jamais nous aidions ses hommes à combattre les stygien. J'ai attendu qu'il montre l'argent, et j'ai accepté. Nolus voulait qu'on tienne des catacombes. Pourquoi, je ne sais pas, je pensais que c'etait simplement un point de passage. Le probleme étant que nous nous sommes retrouvé seul la bas, et entouré de stygien. Nous n'avons pas eu le temps de voir ce qu'il se passait la bas, mes hommes se sont fait balayer. Dis moi...C'est vrai que ton père voit le futur?

Killian acquiesça, les mains sur les hanches et affichant une légère grimace.

- Ouais, enfin...lorsqu'il parle avec les esprits, il est capable d'apercevoir l'avenir. Mais cet homme, bien qu'il soit mon père, restera toujours enveloppé de mystères, il ne dit rien au hasard, c'est une énigme vivante...

Il marqua une pause avant de regarder Khalles en coin.

-Pourquoi ? cela t'intéresse ? Hé Daoud ! Il faudra que tu m'aide à couper le cerf et proposer des carafes à ces hommes, Merci ! Interpella-t-il

Le cavalier haussa les épaules.

- Je me suis toujours dit que connaître le jour de sa mort serait une bonne chose. Ca évitera que je perde du temps à me le demander. Par contre, merci, mais pas de vin pour mes hommes. Du moins pour ceux en état de combattre. J'ai envoyé des soldats rejoindres mes hommes à l'arrière. Avec votre...armée, vous ne devriez pas avoir de problèmes, mais je ne compte pas vous impliquer dans ma guerre.

Un mercenaire les rejoignit, la mine sombre.

Heu..capitaine... Les deux jumelles sont mortes...Vhorn aussi... On fait quoi...Les hommes ne comptent pas crever ici capitaine

- Je sais. Dés qu'on peut, on repart au camp de base. Calme la troupe, et veille au calme. Je ne veux pas que quelque chose dérape. Allez file, je te fais confiance. Et previens moi quand Lydia sera la.

Khalles congédia le combattant et regarda Killian

-Mes hommes sont à bout comme tu peux le voir. Du repos leur fera le plus grand bien. Mais si jamais ils boivent...Leurs nerfs lacheront. Et ca, je ne le veux pas. Combien de temps nous permets tu de rester?

Daoud referma la porte de sa maison. Il entendit la dernière phrase de killian:

Hé Daoud ! Il faudra que tu m'aide à couper le cerf et proposer des carafes à ces hommes, Merci !

Il se dit que killian irait surement demander de l'aide à Zenzilla, sa douce et tendre pour le cerf. Pour ce qui est des carafes la même chose.

-Mes hommes sont à bout comme tu peux le voir. Du repos leur fera le plus grand bien. Mais si jamais ils boivent...Leurs nerfs lacheront. Et ca, je ne le veux pas. Combien de temps nous permets tu de rester?

De l'eau quelle horreur!

Pas étonnant qu'ils soient à bout avec uniquement de la flotte pour se requinquer.

Soleïn voyait d'un mauvais oeil la présence d'une compagnie mercenaire dans l'enceinte du village. Exceptionnellement, il avait mit de coté sa tenue legere, et portait son armure de plate, l'épée planté sans le sol sol, à coté de lui.

Le capitaine l'intriguait. Il savait par experience qu'un soldat trop amical, si il sait rester en vie, est tout aussi dangereux. Et les hommes de la compagnie, aprés la défaite subit risquaient plus de se conduire comme des animaux que comme des humains.

Sans dire mot, le jeune homme en noir restait la, attendant tranquillement, pret à intervenir

En parlant, Khalles avait remarqué l'homme en armure qui l'observait. Une chose était sur, le visage de mort vivant qui le fixait n'avait rien pour lui plaire. Gardant son sourire, il s'adressa à nouveau à Killian

-Dis moi...C'est qui celui qui n'arrete pas de me regarder, en noir?

KIllian suivit le regard de Khalles et sourit.

-Ha, voilà Soleïn, un homme d'honneur et noble d'esprit. Bien que son apparence l'éloigne du genre humain, j'ai cru comprendre qu'il appartenait à un trés ancien clan. Il se bat comme personne....du moment que le soleil n'est pas au dessus de sa tête, triste malédiction. Prends garde Khalles d'Hyrkanie, il n'accorde pas facilement sa confiance.

De son côté, le vieux Asdrälf s'affairait à ses puissants sortilèges, innondant de lueurs émeraude chacun des soldats pour leur apporter force et vigeur.

-Lorsque vous jugerez bon de partir, prenez le sentier au nord que je vous indiquerais. C'est un chemin de trappeur que j'ai tracé mais il débouche aprés plusieurs miles sur la grand'route pour l'Aquilonie, vous eviterez ainsi de retourner sur vos pas et peut être croiser vos poursuivants